Oublions les détracteurs!

-Pierre Falardeau

« Mais toi là, Annie, ça doit pas être bon de courir autant que tu le fais! » C’est un collègue qui m’a dit ça la semaine passée, vous imaginez quel genre de gars il est… Monsieur Motivation en personne. On a malheureusement trop souvent une personne de ce genre autour de nous.

La première année où j’ai fait les Roses, il m’a répété, à quelques reprises, avec son sourire fendant, que je n’allais sûrement pas être capable de « faire le Parc ». Pfff! Ça m’en prenait plus que ça pour m’arrêter. Je suis une ROSE.

Après réflexion, je suis capable de classer les rabat-joie en 2 catégories.

La première est composée des personnes qui doivent regarder la télé 4-5 heures par jour, les fameux couch potatoes… En étant actives, on dérange vraiment ces personnes, car on les confronte

directement à leur passivité. Si elles admettent qu’on a choisi la bonne voie, elles devront se

lever et fournir des efforts… Pas facile! Quand ces personnes parlent des effets néfastes de la

course sur nos genoux ou du temps que l’on perd (!) en roulant, je propose qu’on leur parle de

leur dernier bilan médical et qu’on compare subtilement notre temps perdu

à faire du sport au temps qu’ils passent devant un quelconque écran.

La 2e catégorie d’anti-cheerleaders est souvent formée d’athlètes accomplis qui trouvent dont

que notre défi est trop grand pour nous. Ils ont parfois un léger d

édain au coin de l’œil quand ils nous disent qu’on devrait en faire moins alors qu’eux en font toujours plus… En fait, ils ont peur. Peur qu’on découvre que les défis sont faits pour être relevés par du monde, par des humains comme eux et comme nous, les Roses! L’attitude à adopter avec eux est la flatterie. Je propose qu’on leur avoue ouvertement qu’ils nous inspirent. C’est vrai de toute façon! Ils deviendront souvent alors de bonnes sources de conseils tout au long de notre parcours. Ces personnes oublient souvent l’importance de la FORCE DU GROUPE…

Annie1