La comparaison dans le sport, c’est non!

Trop souvent, je regarde les filles qui font du sport autour de moi et je les trouve dont bonnes. Et surtout, meilleures que moi. Pire, des fois, je me trouve poche car elles sont si bonnes. Si rapides. Si _________(ajoutez ici n’importe quel adjectif, avec un ton d’apitoiement intense, si en plus, je suis en SPM)
Si c’est lourd pareil ça hein, la comparaison. Surtout celle que l’on s’impose à soi-même. Des fois, c’est plus fort que moi je me compare avec les meilleures. Et elles sont nombreuses, je vous le confirme! Ça me motive à m’entraîner plus fort, ça c’est bon.
Mais des fois, je me prive d’aller courir ou rouler avec certaines de peur de les ralentir. Non, mais c’est-tu assez insignifiant ça? Je vous jure que courir avec des filles plus lentes que moi ne me gêne pas du tout et que j’ai toujours du plaisir à le faire en groupe. Ça doit donc être la même affaire pour les filles plus vites que moi, c’est comme rien, si elles m’invitent, elles doivent bien savoir ce qu’elles font.

Je m’engage donc publiquement, ici,  à accepter une invitation à rouler provenant d’une machine sans me poser de questions. Sans remettre ma Vie en question. Sans pleurer en me demandant si je devrais ou non y aller. Sans passer la ride à m’excuser « parce que je dois te ralentir ».
Faque là, les belles Roses, je vous vois venir pour le camp d’entraînement sur 2 jours. C’est interdit de s’en faire la semaine d’avant. Interdit aussi de pleurer la veille (en plus ça ferait des gros yeux pochés sur les photos de notre M. Robert-le-photographe…).

Finalement, interdit de noyer ses doutes avec une bouteille de rouge le vendredi et/ou le samedi soir (parce que c’est inévitable, vous auriez la jambe trop molle le lendemain pour l’entraînement!!!).
On se calme, on décide que tout se passera bien, car on est forte, on est des ROSES!

Annie.

« Personne ne peut te faire sentir inférieure sans ton consentement. »
– Eleanor Roosevelt